ACCOUCHEMENT
PAR VOIE BASSE APRES CESARIENNE:
Revue de la littérature par Michel Briex
SOUS ESTIMONS-NOUS
LE TAUX D'ACCOUCHEMENTS VOIE BASSE APRES CESARIENNE ANTERIEURE? VALIDITE DES METHODES
D'ACCOUCHEMENT A PARTIR DES CERTIFICATS DE NAISSANCE.
Are we underestimating rates of vaginal birth after previous
cesarean birth? The validity of delivery methods from birth certificates. Green DC, Moore JM, Adams MM, Berg CJ, Wilcox LS, McCarthy BJ.. Am J
Epidemiol 1998 Mar; 15;147(6):581-586.
Toutes les études précédentes n'ont pas évalué en profondeur la
façon dont elles identifient la méthode d'accouchement lorsque celle-ci présente un
caractère particulier (césarienne itérative, voie basse après césarienne = VBAC,
).
Dans ce travail américain, les auteurs ont relié les certificats de naissance de l'état
de Georgie pour le premier et le second accouchement, dans le but d'étudier le mode du
second accouchement quand le premier enfant est né: par voie vaginale sur utérus non
cicatriciel (VV), voie basse après césarienne (VBAC), première césarienne (CS) et
césarienne répétée (CR).
A partir du seul certificat de naissance et avec la variable voie vaginale (V) et
césarienne ( C) ils ont pu séparer les patientes en 4 groupes V-V, V-C, C-C, C-V. La
méthode d'accouchement pour la deuxième naissance de 106.049 femmes a été étudiée
entre 1989 et 1992 en prenant en compte les informations contenues dans le premier
certificat de naissance qui y était lié. Seulement 42% des patientes C-V étaient
correctement désignées VBAC sur le second certificat de naissance; 79,3% des femmes V-C
étaient correctement désignées comme première césarienne. Depuis 1980, les
certificats de naissance contiennent une case indiquant une césarienne précédente mais
pas une case indiquant VBAC. Pendant cette période 75,5% des 25.791 femmes avec une
césarienne antérieure ont été désignées comme telles sur le certificat de naissance.
Ces données suggèrent pour les auteurs que les données disponibles ont tendance à sous
estimer les VBAC et les taux des premières césariennes.
Note de l'auteur : Un article
intéressant, nous avons toujours tendance à croire les chiffres (qui ne trompent
pas
) pour l'évaluation de nos pratiques médicales et les changements y apporter.
On imagine qu'en France, le mode des naissances précédentes ne faisant pas partie des
données recueillies, l'évaluation doit être encore plus imprécise.
Le revirement américain sur les césariennes et leur insistance à réaliser des VBAC est
assez récent et surtout postérieur aux dossiers de cette étude (1989-1992); la
réalité des chiffres montre qu'ils en faisaient déjà en réalité beaucoup plus que ce
qu'il ne pensaient.
ÉPREUVE DU TRAVAIL OU CÉSARIENNE. LE CHOIX DE FEMMES.
Trial of labor or repeated cesarean
section. The woman's choice. Roberts RG, Bell HS, Wall EM,
Moy JG, Hess GH, Bower HP. Arch Fam Med 1997 Mar;6(2): 120-125.
Objectif: Développer des
recommandations pour la méthode d'accouchement préférée par la patiente ayant eu une
césarienne antérieure et en l'absence de contre indication à la voie basse.
Sources: Recherche Medline à partir des termes épreuve du travail, épreuve su
utérus cicatriciel, voie basse après césarienne et rupture utérine.
Protocole de l'étude: les données de 292 articles ont été prises en compte, ont
été exclue les données provenant de pays en voie de développement et antérieures à
1980.
Analyse des résultats: Toutes les données sont exprimées avec un intervalle de
confiance égal à 95% pour 10.000 patientes. L'étude du devenir maternel montre que
l'épreuve du travail entraîne un risque de rupture utérine de 23,9 (soit 0,24%), la
césarienne s'associe à un risque d'infection de 522 (5,22%) et d'hémorragie de 58,6
(0,59%). Le devenir des enfants diffère seulement pour les APGAR à 5mn inférieurs à 7
qui sont plus fréquents chez les mères bénéficiant d'un épreuve du travail (risque =
85 soit 0,85%). Les autres paramètres comme les préférences des patientes et le coût
ne se prêtent pas à une méta analyse et ont été étudiés séparément. Alors que 2/3
des patientes préfèrent une épreuve du travail, un tiers préfère une césarienne de
principe. Les coûts sont 1,7 à 2,4 fois plus importants.
Conclusion: Il semble que les patientes porteuses d'un utérus cicatriciel recevant
une information sur les méthodes d'accouchement préfèrent tenter une épreuve du
travail. L'auteur considère malgré tout que la demande de césarienne se doit d'être
respectée.
Sur le web en Français
Réalités en gynéco obstétrique 31 mars 1998
user : gyneco mot de passe REAL
Grossesses
avec allo-immunisation érythrocytaire sévère : cas clinique
M.-H. POISSONNIER Hôpital Saint-Vincent-de-Paul - PARIS
Rapports
sexuels et grossesse
O. Sibony Hôpital Robert Debré - PARIS
Histoire du
siège
V. Doridot Hôpital Robert Debré PARIS
2 documents au format PDF du Centre inter-régional de Coordination pour la Lutte contre
l'Infection Nosocomiale Paris Nord.
- Le
Sondage urinaire, précautions pratiques et gestes indispensables.
- Entretien
des incubateurs
Amis et Familles d'Enfants atteints de
Leucémies ou de Tumeurs
GROSSESSE
ET VIH LE SUIVI DE LA MERE ET DE L'ENFANT
Sur le web en anglais
- Medscape
Persistent Amenorrhea Postpartum
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