La revue scientifique « à promotion administrative »

L’article « De l’aventure du LMD en pédagogie » d’Ali Derbala, nous apprend qu’un Comité a tenu en décembre 2013, une réunion à la CRC-Boumerdes, ayant abouti à la promulgation de l’Arrêté ministériel 393 du 17-06-2014, qui liste les personnes « décrétées » les mieux placées pour distinguer les « meilleures » revues algériennes, de celles que ne le sont pas. Objectif : remplir valablement le critère de publication de l’article de promotion de l’enseignant au sein des Départements, au rang de Docteur et de Maître de Conférences Habilité et au sein de la CUN, au rang de Professeur.
Je passe sur le fait que pour devenir Professeur, la Norme c’est de produire des livres, d’organiser des colloques, de publier des Proceeding et des cours, en plus d’une vingtaine d’articles émanant de travaux empiriques. En Jordanie par exemple, il faut 02 rapports de Professeurs de l’Université du postulant et 02 rapports de Professeurs d’un pays étranger. On est donc loin du copinage et de la désinvolture et il est donc bien criminel que, chez nous, des médiocres, au dossier irrégulier, dont des exemples concrets seront donnés ici, soient promus à ce grade. Leur enseignement, de facto médiocre, ne manquera pas de se transmettre aux générations futures avec tout ce que cela comporte comme retard, tares et abrutissement.
En outre, n’oublions pas que le CV des experts, qui composent l’ensemble des Comités décisionnels depuis le CSD, n’est pas révélé, ce qui va à l’encontre du principe de la transparence, de la Norme universelle et de l’Ethique. N’importe qui « expertise » n’importe qui, ce qui, surtout lorsque l’on sait que parmi eux, il en existe qui n’ont même pas le baccalauréat, impactera sérieusement la crédibilité des textes institutionnels. Inversement, des algériens, experts internationaux dans des secteurs de recherches de pointe, en sont exclus, politique qui perdure depuis les années 80, rendant absente l’Université algérienne dans les classements internationaux.
Sur le plan moral, seul un expert ayant lui-même fait ses preuves comme Directeur d’une revue, est habilité à porter un jugement scientifique au sujet de la revue d’un de ses collègues. De quel droit va-t-on donc donner des avis sur des revues scientifiques, afin d’en censurer, surtout dans un pays où la recherche est globalement en stand-by !
Ensuite, je vois mal comment peut être jugé le spécialiste d’une discipline, par un spécialiste d’une autre discipline ! Il n’y a qu’en Algérie qu’un tel grossier mélange académique, de genres a lieu. Aucun spécialiste en Neuropsychologie, base de l’Orthophonie et de la création des Neurosciences, secteur de recherches actuel en Sciences de l’Homme, ne fait partie de cette liste d’experts de l’Arrêté 393 ! En neurologie, c’est le Professeur de neurologie qui expertise les projets et dossiers de promotion de ses Assistants et non le Pédiatre !
Autre point à révéler : tous les CS, depuis le Comité Scientifique du Département, sont illégaux, du fait qu’ils sont incomplets, ils sont donc incohérents et à l’origine d’incohérences. Sans compter que ces experts désignés ou cooptés ont, généralement, un CV médiocre, on relève le fait que, sur les 03 Chaires, qui font les Départements de PSEO à l’échelle nationale, seules 02 sont partout représentées dans l’expertise : celle de Psychologie et celle de Sciences de l’Education. Est-ce normal et logique ? Or et en effet, la Chaire d’Orthophonie, sciemment discriminée, est la plus exhaustive (puisqu’elle compte son Unité de Recherches et toutes ses Offres, académiques et professionnelles, dont l’élaboration est le fruit d’une théorisation et d’une adaptation au contexte algérien, compte tenu de principes universels : voir en ligne) ; c’est la Chaire la plus novatrice, la plus dynamique et la plus pluridisciplinaire des 03.
Si elle comprend la Psychologie et les Sciences de l’Education, l’inverse n’est pas vrai. À titre d’exemples de Spécialités Orthophoniques, qui sont totalement ignorées par la Psychologie et par les Sciences de l’Education, citons la Phoniatrie, la Rééducation neuro-motrice, les Troubles de la résonnance, l’Audiophonologie,… Ceci veut dire que les dégâts auraient été bien moindres, si les responsables désignaient un géographe ou un physicien pour expertiser nos projets d’Orthophonie : il y aurait eu en moins le facteur subjectif, dévastateur de tous ces Projets, notamment à l’Université d’Alger 2.
Par exemple, j’avais fourni à la DGRSDT les axes orthophoniques des PNR. Or, au moment de l’expertise, l’ex-DEPREP, ajoutant son grain de sel, a fait consciemment appel à des non spécialistes. Résultat : 02 PNR ont été financés, qui n’ont strictement rien apporté, si ce n’est du faux (plagiat sournois d’idées mal comprises, doublé de copier-coller épars de données puisées de notre site, que personne n’a contrôlé ; une vraie expertise aboutirait à des sanctions exemplaires de leurs auteurs et de l’administrateur en cause, massivement pourtant, averti).
Le même processus de discrimination apparaît de façon flagrante, dans l’Arrêté 393, au regard des milliers de revues d’Orthophonie répertoriées dans le monde, sans que soit mise à contribution, l’expérience de la Fondation-Direction depuis 1990, de l’unique revue d’Orthophonie, qui existe en Algérie. Or, objet d’un Parcours, qu’il s’agit de comparer à celui des « heureux élus », c’est l’Orthophonie qui, en Algérie, hisse la recherche au niveau de l’actualité : les Neurosciences cognitives, lesquelles, de plus en plus, envahissent les thèmes des revues internationales en Sciences et Humaines et Médicales !
Cette omission est donc une atteinte d’autant plus grave au statut du savoir et de l’innovation en Algérie, qu’est massivement clamée dans la Charte de Déontologie d’avril 2010, « la Vérité scientifique » !
Ainsi, malgré sa pluridisciplinarité et le Capital-Apport à l’Algérie, cette Famille de Sciences, qui est en plein essor malgré les sabotages, n’est représentée dans aucun Comité décisionnel, que ce soit à l’Université, à la DGRSDT, à la CRC ou au ministère.
Ceci est d’autant plus curieux, voire aberrant, que la question des revues concerne, en priorité, le Doctorant et que la seule discipline en Algérie à avoir créé un Doctorat qui n’existait pas, c’est bien l’Orthophonie (cf. Historique en ligne) !
Bref, tout se passe comme s’il s’agissait de faveurs que distribuerait à des quémandeurs, la toute-puissance qui décide pour ce pays ! Ceux qui en ont construit l’Université, eux, ont soit disparu, soit été mis à l’écart … cela continue et c’est ainsi que l’on espère réussir!
Autre question. S’est-on donc préalablement soucié de la crédibilité des travaux de la CUN censée appliquer les résolutions des travaux des tenants de cet Arrêté 393 ? Les graves recours introduits notamment au cours de ces dernières années, au lendemain de chacune de ses sessions, n’inquiètent-ils donc pas au plus haut point les responsables ?
Enfin, point n’est besoin d’évaluer une revue, sans se pencher sur son « Apport » conceptuel et technologique. Un article ne vaut que par son Apport, où qu’il soit publié, que ce soit une dans une revue de Chlef ou dans une revue au label « famous review » ou « à impact factor », autant de termes devenus subitement à la mode, dans une Université en chute libre.
Un état des lieux de la Formation doctorale et du fonctionnement de la CUN, qui n’exclura pas une analyse de l’Apport d’un article et d’une revue, est donc, ici, livré. Jointe à celle d’Ali Derbala sur les Mathématiques, cette expertise contribuera au débat d’un haut niveau, sur les revues en Algérie. Ces idées serviront bien le jour où notre Université se relèvera !
1. Contexte prérequis de l’étude des revues en Algérie : une Formation doctorale en désordre et des fraudes en série, au sein de la CUN
En science, on ne pose jamais une problématique sans en déterminer le prérequis, ses fondements théoriques, ses hypothèses ou axiomes. En d’autres termes, ne pas se soucier de l’état des lieux du terrain expéditeur de son produit vers les revues scientifiques ni de la validité des travaux de la CUN devant en appliquer la réglementation, est synonyme de greffer des fruits, sur un arbre sans racines.
Or, d’une part, hormis les recherches Doctorales et d’Habilitation, il n’existe que très peu de recherches en Algérie, à même d’animer les revues et, d’autre part, la crédibilité des travaux des experts de la CUN est aujourd’hui largement consommée.
Dans mon Département, les candidats à l’Habilitation, membres du clan destructeur connu, du progrès, constituent eux-mêmes leur jury (!!) et deviennent membres du jury des « leurs » avant d’être officiellement « MCA ». En effet, il est de notoriété publique que ce clan dirige les affaires du Département à huis clôt, sans concertation ni débat contradictoire, bref, il est « chez lui », il fait ce qu’il veut, défiant loi et éthique, le tout, en toute impunité, pendant que tous ceux qui ne lui font pas la courbette chinoise, sont, eux, tout bonnement bloqués durant 03 ans, lorsqu’ils ne sont pas contraints à abandonner totalement, leur soutenance. Leurs recours au niveau d’une hiérarchie complice, sont silencieusement rangés dans des tiroirs.
Entre le Doctorat et l’Habilitation, rien de plus n’a été fourni par celui qui passera haut la main aussi, Professeur à la CUN. Des cas concrets existent et des preuves, nous en avons.
Les auteurs des soutenances de thèses d’Orthophonie, produits au rythme de 03 à 07 par an, malgré leur féroce sabotage systématique, sont en nombre de plus en plus important et répandus à l’échelle nationale de 1990 à 2008, ce qui a suscité, chez les oisifs-décideurs des CS cooptés, frustration et inquiétude à l’origine de la décision de les faire cesser en 2009.
Dérives historiques, fraudes, contrefaçons et inouïe cacophonie pédagogiques, à la base de la grave situation qui prévaut au sein du LMD d’Orthophonie, suite à son détournement depuis 2010 au nom de non spécialistes, vol de thèses, trafic des jurys, Habilitations sauvages, falsification des emplois du temps, des volumes horaires, distribution discriminatoire d’heures supplémentaires, tricheries dans les thèmes de thèses « dirigées » par des non spécialistes en ayant besoin pour passer Professeur grâce aux « khawas » de la CUN, faux et usages de faux, …, bref, autant d’énormités dont les dossiers de preuves tangibles, sont partout déposés, tel est le désolant état réel des lieux, de la situation Doctorale et de l’Habilitation, depuis leur base (la Licence LMD), jusqu’à la publication sans expertise, dans des revues obscures.
La revue Sciences de l’Homme, de l’URNOP, seule entité de recherche dans la thématique de la compréhension et du soin des troubles voco-verbaux, dans le monde arabo-africain, dont l’Algérie est si fière, mais Unité dont la création a été illégalement et indécemment bloquée durant deux ans par des incultes-décideurs, qui a fini par leur échapper, n’accepte, elle, que les articles conformes à la Norme. Alors, « nos experts » continueront-ils donc d’admettre le faux, dû à la « publication » dans une revue de Sociologie, de Psychologie, d’Université ou autre revue générale dépourvue d’experts en Orthophonie, d’articles d’Audiophonologie ou de Phoniatrie, mais qui présentent l’écueil de n’avoir d’Audiophonologique et de Phoniatrique que le nom ?… Ces pratiques indignes ne sont perpétrées, nul n’est à leurrer, que pour que leurs auteurs « passent »… À qui profite donc le bien mal acquis ?
En tout cas, cet Arrêté 393, dont les experts travailleront sérieusement, aura au moins l’avantage de mettre à nu, ce genre d’énormités, jusque-là permises. Un Dentiste ne publie pas dans une revue de Sciences de la Santé, qui ne compte pas d’experts en Chirurgie dentaire.
Ceci pour la recherche Doctorale et L’Habilitation, dans ses tenants et aboutissants.
Quant au fonctionnement de la CUN, dont des experts désignés en vertu du clanisme et du lieu de naissance et non en vertu du CV, n’ont même pas le niveau de nos élèves Assistants, il est, lui aussi, grevé d’aberrations en remettant totalement en cause l’honnêteté, l’objectivité et donc la validité.
En toute impunité, le Président cooptés ad vitam du CSD, y a été propulsé « expert » en 2012, afin de servir les siens et surtout de bloquer les méritants. Par exemple, alors qu’il n’est pas spécialiste en Orthophonie et juste pour poursuivre ses sabotages de la Chaire, il a octroyé le grade de Professeur d’Orthophonie à des psycho-sociologues, après avoir fait partie, auto-désigné, de leur jury de Doctorat et d’Habilitation ; un grossier jury de complaisance.
Juge et partie ! … Et comme si l’informaticien octroyait le grade de Professeur en Electronique, à l’un de ses complices, informaticien…
Comment donc faire confiance à de telles personnes, aux fracassants dossiers de fraudes, quant à l’application impartiale des résolutions des experts de l’Arrêté 393 ? Ces faux promus au grade de Professeur, en panne d’encadrement, ont été, dans la mascarade que ce même Président coopté du CSD-membre expert de la CUN, a orchestrée pour saboter les 22 thèses d’Orthophonie, qui restaient du système classique, jusqu’à voler ces thèses !! Y compris les 05, qui étaient déjà déposées, se faisant passer frauduleusement comme « Rapporteurs » dans de faux jurys auto-désignés !! Ils ont même visé à leur nom les PV de soutenance, qui leur ont permis de passer Professeur, mais en Psychologie !! Le dentiste peut-il donc passer Professeur de Chirurgie dentaire après avoir volé des thèses de Médecine ??
Or, le canevas-CUN, est clair, puisqu’il mentionne : « thèses encadrées et soutenues ». Et pourtant, ces gens-là, toute honte bue, sont passés Professeur avec des thèses qu’ils n’ont pas encadrées !! Un minimum d’éthique, de justice et une enquête au sujet de cette fraude grave, leur retirerait d’office ce grade frauduleusement acquis et les sanctionnerait pour triche et vol du produit d’autrui. Le dossier n’est pas clos, ils le savent, mais ils agissent comme dans un état second, éblouis par le sentiment que tout leur appartient et qu’ils ne risquent rien.
À l’inverse, une collègue de renom international, s’est vu refuser (pour la 3ème fois), à la session de la même CUN-2014, le grade de Professeur. En voici le motif, qu’on m’a rapporté et qui motive la présente contribution : « La Revue de l’URNOP (où a paru son article évalué par un Comité international), n’est qu’une revue de Laboratoire, ce pas une revue « à renommée » car il n’existe que 02 revues à renommée : celle de l’Université d’Alger et celle de l’Université de Constantine ».
Comment donc retenir comme expert à la CUN, un individu qui, ne dirigeant aucune entité de recherche ni aucun projet, ne distingue même pas « Laboratoire » d’« Unité » de recherche et ignore que les plus grandes revues internationales sont des revues de Laboratoire ? Tentant même de juger sans le comprendre, le paradigme scientiste de l’Orthophonie et se prenant pour Larousse, ce douctour semi-instruit, jugez-en, décrète même qu’une discipline ne serait une science, que si son nom se terminait par le suffixe « logie », foulant, dans le même temps, l’électronique, la physique, la chimie et la médecine. FEU Guerrid a bien dit que le semi-instruit est encore plus dangereux que l’analphabète !
En outre, fait troublant, cette décision est celle, habituellement émise par ce même Président coopté du CSD-expert de la CUN, dès qu’il s’agit des jurys des Doctorants, qui ne lui font pas allégeance. Pire, puisque morale et scientifique, des corruptions, cet individu use même du bas chantage, promettant qu’il n’offrira, un peu comme aux enchères, le grade de Professeur, qu’aux chefs de projets de l’URNOP, qui accepteraient, en échange, de quitter l’Unité. Donc, la CUN lui appartient aussi et de tels pernicieux éléments sont sauvagement lâchés dans la nature, échappant à tout contrôle, à toute loi, à toute éthique et à toute sanction disciplinaire.
Renommée où ? En Algérie, À l’étranger ? Dans quelle revue « à renommée » ont donc paru les articles ayant permis aux faussaires et même à un agent administratif de mon Département, d’être « professorisés » ? Ces gens-là ne quittent jamais le Département, ils n’ont pas de projets et ils n’ont jamais organisé, ne fut-ce qu’une demi-journée d’étude ! Quels travaux empiriques ont-ils donc bien pu réaliser, justifiant leur « publication » et leur grade de Professeur ?
Sur le plan procédural, cet Arrêté 393, sur lequel est censé s’être basé le Président du CSD-expert de la CUN, est-il donc complété par son PV, qui distingue les revues « à renommée » des revues « sans renommée » et qui soit dûment visé par tous les experts qu’il liste ? Si oui, pourquoi n’est-il pas rendu public, faute professionnelle grave, qui bloque d’office le recours et la dénonciation de l’arbitraire.
A-t-on donc au moins, pour toutes les revues « évaluées » à l’internationale, observé et comparé les thèmes des articles, les noms et la notoriété de leurs auteurs et ce, avant de prendre la responsabilité de les étiqueter « à renommée » ou « sans renommée » ? A-t-on donc raisonné en termes d’« Apport » de ces articles ?
Effet inverse de celui escompté, notre revue n’en demeure pas moins, doublement encouragée à persévérer dans l’Apport de solutions à la souffrance humaine et sociale. Et longue vie donc aux 02 revues d’Universités jugées « à renommée » par la CUN et la CRC. Le lecteur en jugera alors l’Apport, une fois celui-ci bien compris et bien maîtrisé à travers l’explication qui en est fournie, dans § 2 ci-dessous. Un homme avisé en vaut deux.
Il demeure vrai toutefois qu’en Algérie, c’est le Psycho-sociologue qui, autorisé à se substituer à l’Expert en Orthophonie, s’offre et offre aux siens, LMD, titres de docteur, de MCA et même de Professeur en Orthophonie. C’est pourquoi, j’aime autant dire aux futurs jeunes découvreurs de nouveaux soins acoustiques cliniques, neuropsycholinguistiques, ou neuro-moteurs et de nouveaux logiciels thérapeutiques, de publier leur article doctoral ou professoral dans Hawliyètes ou Bouhouth, car notre revue d’Unité n’ayant pas leur « renommée » dans son pays, risquerait de les priver de leur promotion, comme sont privés de leur grade de Professeur tous les membres de l’URNOP, qui ont le malheur d’être évalués par ces vandales du savoir. Ils ne retourneront alors vers la revue de l’URNOP et nous rejoindront, qu’une fois promus, ce qui, de toutes les façons et bon ou mauvais, en rehaussera le niveau …
Ainsi, les résultats de thèses et de travaux d’habilitation, eux-mêmes faussés, fausseront de source, l’approche des revues et le corpus de travail des experts de l’Arrêté 393 du 17 juin 2014, en sera invalidé. Un tricheur à la CUN, trichera évidemment au niveau de l’application des textes sur les revues.
Donc, Ministère et DGRSDT, notamment son Agence Thématique de SHS réussiront sans nul doute leur opération « revues d’élite », s’ils en assainissent d’abord les prérequis : 1) ramener l’Ordre dans la Formation Doctorale et dans l’Habilitation ; 2) en appliquant la loi universelle du CV pour constituer le corps d’Experts de la CUN et de tous les Comités, en faisant en sorte que toutes les familles de sciences y soient valablement, scientifiquement et impartialement représentées.
Les autorités sont donc priées, entre autres actions pour réaliser le changement, de reprendre l’enquête ministérielle des 13-14 juin 2011, qui a eu lieu à l’Université d’Alger 2, dont les Dossiers sont à l’Inspection Générale du Ministère et dont les résultats, clairement avérés en faveur du critère scientifique, ont été étouffés en novembre 2011.
1. Quel doit être à présent, l’« Apport » d’une revue ?
Une observation de la situation de la recherche en Algérie, permet d’identifier la cause profonde de son retard, ce qui ne sera pas sans déteindre, sur la qualité des revues.
Toute recherche est fondamentalement basée sur l’analyse du fait exploré. L’analyse est soit descriptive, soit interprétative. Une vue panoramique des sciences à l’internationale, révèle un « partage » bien clair, Nord/Sud, depuis les années 80 : 1) le secteur de la recherche orienté vers le critère neuroscientifique pour les pays du Nord où la médecine et la neurobiologie s’humanisent et la psychologie se médicalise et 2) le secteur de la recherche orienté vers le critère social pour les pays du Sud, où tous les projets concernent le malheur dû à l’échec cognitif : comportement d’addiction à la drogue, suicidaire, de brûleur des frontières, d’échec scolaire, délinquant, d’inceste, … bref, le spécifique algérien. L’universel, en d’autres termes, la neuropsychologie (optimisation de la pédagogie scolaire, compte tenu du développement cognitif chez l’enfant en vue de prévenir la dyslexie, scolarisation de l’enfant IMC, soin de la Parkinson, des neuro-dégénérescences, …), lui, est développé par l’Orthophonie. En Algérie la psychologie a du mal à se médicaliser et n’eut été notre vigilance, nos progrès continus et notre abnégation, l’Orthophonie serait devenue de la Philosophie, il y a belle lurette.
Les recherches dans le premier secteur s’attaquent à la cause, c’est-à-dire à l’explication cognitive (les perceptions et l’intelligence logées dans le cerveau) du symptôme (le comportement, le social humain), alors que les recherches dans le second, s’attaquent à sa description, sa sémiologie.
Le but ultime de la description c’est de classer les faits (décrits), ce qui contribue à leur prise en charge, lorsqu’ils dysfonctionnent, étant entendu que la Science ne résout un mal que si elle s’attaque à sa cause, tout comme en sciences médicales, l’on s’attaque à l’étiologie de la maladie. Les traitements symptomatiques, eux, provoquent la récidive.
D’ailleurs, pour contribuer au développement des neurosciences, les médecins à l’étranger, investissent la réflexion dans la physiologie et non plus dans l’anatomie du cerveau. Le cerveau « fonctionne » lorsque le patient « se comporte » (parle, se souvient, se concentre, lit un texte, se drogue, se livre à la violence…), mettant en branle son appareil cognitif.
Ainsi, si les descriptions (la sémiologie), s’imposent, elles ne sont pas, pour autant, exclusives.
En Algérie, la tendance exclusive en SHS, c’est, en effet, l’approche psycho-sociale du fait comportemental, qui, symptôme de l’intelligence, ne peut donc être, par-là, que décrit. L’approche neuroscientifique-cognitiviste, elle, est systématiquement sabotée et ne résiste que grâce au brin d’autonomie donné par l’Etat, aux entités de recherches.
Alors, si tous les chercheurs algériens ne se cantonnent que dans la description du mal, qui va donc l’expliquer ? Qui va donc alors le prendre en charge à partir de l’observation de son fonctionnement interne (physiologie), autrement dit de ses thèses explicatives ? Les oiseaux ?? Ou bien allons-nous donc vivre toujours sous la dépendance de l’importation du soin de l’étranger ? Non, ceci n’est pas une fatalité et les sabotages des cognisciences ne survivront jamais à leur progrès, tels qu’exprimés par, à titre d’exemple de nos activités, la seule revue neuroscientifique du pays, la Revue Sciences de l’Homme, de l’URNOP, qui lancera ces jours-ci l’appel à communication, en vue de son 3ème Congrès International de Neurosciences.
Donc :
1) il eut fallu préalablement appréhender cette notion d’Apport d’une revue, avant de trancher quant à la labélisation de son statut. En plus, il est au moins prématuré si ce n’est inutile de travailler sur des Revues naissantes ; avant d’en discriminer, soyons sérieux et laissons-les d’abord mûrir sous l’effet de leur Apport. Le bon grain se distinguera de l’ivraie de facto, les experts porteurs d’un CV à l’Apport connu de tous, n’auront qu’à procéder à leur classement par discipline comme le fait l’Agence Reuters.
2) Des typologies des faits socio-humains, naturels, animaux et agricoles existent elles donc en Algérie ? Si oui, commençons donc, chacun dans sa spécialité, par les répertorier et constituons-en des banques à déposer à la DGRSDT. Des théories explicatives de ces mêmes faits sont-elles publiées ? Si oui, commençons donc, chacun dans sa spécialité, par les répertorier et faisons-en une banque de données, qui sera disponible aussi à la DGRSDT. Jointes au vivier des CV des Universitaires, que cette grande Direction a engrangées, ces données-là contribueront d’elles-mêmes à l’émergence des vrais experts algériens, lesquels prendront des décisions basées sur la Norme.
Pour cela, chaque chercheur algérien, digne de ce nom, doit être logé dans un Laboratoire et avoir, accessible à tous, son CV et sa liste de publications, quelle qu’en soit la revue, d’ouvrages, de colloques, de thèses dirigées.
L’Apport descriptif-classificateur au moins, des faits dans sa spécialité doivent clairement apparaître, à défaut de leur explication théorique, second axe de recherche, difficile d’accès certes, en dehors d’un Parcours de plusieurs décennies démarré dans les temps, mais qui ne reste pas moins à développer, si l’on veut des revues porteuses et de haute facture.
Lorsque les travaux descriptifs seront mis en exergue, connu et classés, ceux explicatifs, le « ce qui reste à faire », deviendront alors clairement identifiés et seront à régler pour que l’Algérie reprenne sa place des années 60-70, dans les classements mondiaux.
Qu’il opte, en attendant, pour une école théorique explicative de ses prédécesseurs, qu’il retrousse ses manches et court vers les hôpitaux, les écoles et les structures parascolaires, les lieux de prévention et de rééducation et qu’il approche les troubles humains, qui font des ravages. Son Apport sera alors immense, car des résultats, il en aura, des résultats qui s’écriront d’eux-mêmes, dans n’importe quelle revue. Il y en aura alors beaucoup qui iront mieux moralement, qui s’en sentiront valorisés, qui sortiront de leurs complexes d’infériorité et qui donc, ne nuiront plus à ceux qui produisent.
Le vrai chercheur doit tout lire, sans choisir la revue, car il peut trouver dans l’une ce qu’il ne trouvera pas dans l’autre, quel que soit son gabarit, étant entendu que des algériens évoluant dans un Laboratoire et un contexte de recherches algériens, mais qui ont pu publier leurs résultats chez des éditeurs de celui de Blackwell & Wiley et Direct Science, des classifications et des thèses explicatives de faits scientifiquement approchés, inscrits dans l’actualité et l’universel, je doute qu’il y en ait des masses. Ceux-là sont exclus de l’Arrêté 393. Dans l’état actuel des lieux, ceci ne peut être que logique.
En revanche, les descriptions du malheur social algérien, sont très prisées par les revues des pays du Nord, y compris celles à « impact factor ! »… car ceci permet de montrer le spécifique algérien, à l’internationale. Je me souviens que l’IALP accepta en 2001, la communication d’une enseignante algérienne de par son caractère « très exotique » : pour elle « l’aphasique serait habité par le djinn !!! ». En 1999, ces bons collègues canadiens, de mon grade, avaient refusé ma monographie de l’agrammatisme, que j’avais assortie de la thèse explicative cognitiviste des déficits, ce qui n’était point du goût de leur complice, mon ex-co-équipier du CMEP 91MDU177, lequel, croyant qu’il était dans l’explication, n’était que dans la description du fait aphasique. Son Maître, Rock Lecours m’encouragea alors à la publier, ce que je fis aussitôt. Le neurologue Jean Metellus me fit l’honneur de la préfacer et elle est versée en ligne, servant thèses et mémoires d’étudiants, sans compter qu’il s’agit de la première monographie en langue arabe.
Ainsi donc, lors du congrès du IALP-2001, une algérienne proposa sa thèse cognitiviste et une autre, à l’inverse, sa thèse sociale du fait aphasique… Cela faisait un peu, le contre poids…
De même, je n’oublierai pas ces propos du neurologue J. M. Mazaux, Chef de service à l’hôpital Pellegrin de Bordeaux, lors de la plénière du Congrès d’Orthophonie du SDORMP, tenu du 06 au 09-06-1992, à l’Institut J. J. Rousseau de l’Université de Toulouse-Le Capitole : « Votre explication du fait neuropsychologique dans le soin des aphasies, nous a convaincus, mais sachez une chose : on ne vous publiera jamais… ». Mon coéquipier-CMEP toulousain avait boycotté son ouverture de ce congrès, se culpabilisant de ne m’y avoir pas invitée. Ne lui en déplut, dans le tableau d’affichage des inscrits aux ateliers de l’après-midi, le chiffre 06, avant la plénière, était passé à 200 après, dans la colonne de l’atelier que je devais animer. Je dépeuplai les autres ateliers, ma séance dura 04 h au lieu d’01h30 et depuis, on ne m’a plus invitée et mon nom fut retiré de la liste des experts de la Revue Glossa. J’ai quand même pu faire sortir de ce CMEP de 04 ans, le test du « MTA », la monographie du Cross Linguistic Aphasia Study en langue arabe et plus d’une vingtaine de stages des post-graduants et de doctorants en Orthophonie, lesquels constituent, aujourd’hui, une part importante du corps d’encadrement du cursus de formation, distribué à travers toutes nos universités.
En plus, la thèse thérapeutique (mise en ligne) est même sournoisement, aujourd’hui, reprise par des neurobiologistes américains (lire aussi en ligne les articles d’El Watan du 01-03-2010 et d’Algérie News du 20-01-2014). Elle fonde la ligne éditoriale de la Revue Algérienne de l’URNOP, nos encadrements, nos congrès, nos journées d’études, nos colloques et toutes nos Offres LMD, dont tous les programmes sont également médiatisés en ligne, brevetés, suite à leur vol, à l’ONDA.
Ceci démontre la guerre menée sans merci par les experts des revues des pays du Nord, afin de maintenir ceux des pays du Sud dans des débats d’arrière-garde et laisse donc prévoir mon avis au sujet de l’extase devant une publication d’algérien, parue dans une « famous review », sans qu’en soit mesuré à l’universel, l’Apport conceptuel et technologique.
Le rêve c’est de voir la publicité mondiale sur nos écrans et dans la presse, comme on le voit souvent, d’un nouveau médicament qui révolutionne le soin du diabète, d’une nouvelle technique de greffe chirurgicale, d’une nouvelle découverte du rôle et de la physiologie des gènes dans l’explication d’une dégénérescence du siècle, d’un nouveau médicament pour stopper la maladie de Parkinson, d’un nouveau soin psychologique, d’un nouveau drone, … qui soit signé « Mohammed » ou « Fatima » et en première position des co-auteurs de l’article y attenant, étant entendu que des Freud, des Martinet et des Bourdieu ne mentionnent que leur seul nom, dans leurs publications. En effet, signalons le fait que les grands auteurs mènent seuls leur réflexion et très souvent, des noms de co-auteurs d’un article, ne sont inscrits que par égard subjectif de l’Assistant, vrai réalisateur de l’expérience, vis-à-vis du Maître. Ceci n’est pas très loyal et doit être contrôlé de façon sérieuse. En science, il n’y a pas de place au « social ».
1. Le « où publier » ?
Personnellement je ne réponds pas aux appels à publication, dans des revues décrétées selon je ne sais quels critères, à « impact factor élevé ». Douteuses, elles sont payantes. Les vraies revues, sont des Revues à but non lucratif, parce que l’Apport n’a pas de prix et sert l’univers. Et Ali Derbali nous prouve assez l’opacité des critères décrétant un niveau absolu à un grand lot de revues anglophones. Les recherches dans les autres langues, quant à elles, elles sont d’office décrétées absentes dans les listes, qui tombent dans nos boîtes mails, des « famous reviews ». Aucune revue en langue arabe ; paradoxalement, le taux de « professorisation » dans la CUN, des enseignants arabisants est sans limites, tandis que des biologistes et des mathématiciens de renom international, se voient froidement refuser leur promotion. Ce sont 02 poids et 02 mesures assez graves, à l’échelle nationale.
Un produit s’impose de lui-même et le souci du vrai chercheur, c’est que son idée soit publiée, afin de servir autrui et non de perdre son temps à calculer dans les sites « à qui mieux mieux … où pourrai-je caser mon produit, afin que je puisse avoir une promotion administrative… ». D’où les limites de cette subite velléité de classer nos revues, fut-ce à des fins administratives, dans un contexte de non science, de non recherches et de monde à l’envers où c’est le moins qualifié qui « expertise » le plus qualifié.
Ainsi, non contrôlés par des experts compétents et donc intègres, au constat des résultats des sessions-CUN, les articles permettant aux foules de promus en SHS, paraissent dans des revues d’Université proclamées « à renommée », sans que le spécialiste les eut évaluées ou, mieux encore, dans des revues de certains pays arabes, elles-mêmes non contrôlées.
À ce titre, faisant confiance à la chercheuse qui l’avait invité à notre congrès, j’ai découvert un charlatan égyptien, dont la « maison d’édition » n’a ni site ni renom, qui vient en Algérie, en business man, répétant la même communication partout, faisant payer pour les « publier » nos doctorants arabisants, lesquels ont donc trouvé « le bon et magique filon », pour décrocher haut la main, titres de docteurs et promotions au grade de MCA et de Professeur.
De folles rumeurs, souvenez-vous, ont circulé, selon lesquelles le barème pour passer Professeur, aurait été rabaissé à 30, lors de la session CUN-2010, afin que nos dakatirs, aujourd’hui aux commandes de la décision, puissent décider, à leur guise, les sabotant, des Projets des Professeurs-Normes UNESCO, qui, de leur âge, sont titulaires de ce grade depuis 25 ans.
Un bras de fer assez sournois, s’oppose à l’intégration des compétences dans la CUN, la CRC, le CSP, les Commissions d’Habilitation, … et nul n’est assez crétin pour ignorer la motivation profonde du blocage de 02 ans, de la Direction de l’Offre d’Unité de Recherches Neurosciences – Orthophonie – Phoniatrie, consécration d’un Parcours de 35 ans. Désormais membre du CSU ès Qualité et non ès Poste administratif ni ès Election, je suscite, en effet, l’inquiétude de ceux qui ne pourront désormais plus y tricher avec ma co-signature de ses PV. M’infantilisant et sans décence aucune, un responsable-irresponsable, complice sournois des harcèlements, m’a même adressé l’an passé, cette obscénité : « … je vais vous faire une bonne proposition, … dîtes-moi… et si vous mettiez quelqu’un d’autre Directeur de l’URNOP, à votre place et vous, vous feriez marcher les choses »… Me reconnaissant donc vicieusement compétente, il s’avoue non scientifique, faute de quoi, il aurait compris que diriger un Projet Scientifique n’est pas vendre du poisson et il aurait respecté le concept de Parcours, qu’il n’a pas ! Aucune dignité chez ces tenants de la secte, dont personne n’a démissionné de son poste, suite à l’échec de trouver mon remplaçant à la tête de l’URNOP !! À ce niveau-là, l’entreprise fut, en effet, des plus périlleuses ! 02 ans d’essais, c’est beaucoup…
D’un autre côté, lors d’une récente session du CSP tenue à l’Université de Blida, un Laboratoire vient d’être attribué à une de nos élèves, parvenue, grâce à la publication chez ce charlatan égyptien, MC Habilitée en Psychologie clinique, à l’Université de Blida. Ne sachant même pas encore rédiger un CNEPRU ni un CV et alors en plein apprentissage de la chose scientifique et des cognisciences, elle retourne alors, avec des équipes de sociologues de son Université d’origine, à la psychologie sociale. Et dire qu’elle a eu une bourse de 18 mois au Laboratoire de Sciences cognitives de Paris 8 !
Distribuer donc des Laboratoires sans expertise et expertiser drastiquement la notion de revue sont quand même, deux choses assez incompatibles.
1. La langue de publication
Concernant la langue et le pays de la publication : peu importe. Il existe une Chaire internationale de Traduction et la Science est universelle, sans frontières. Dans le monde et aujourd’hui en Algérie, est nourri un gros penchant pour la recherche produite en anglais et dans les pays anglo-saxons. Or, des articles de jeunes chercheurs algériens des universités comme celles de Batna ou de Chlef, sont parfois investis d’un Apport absent dans des Revues internationales. Je me souviens de la remarque faîte, dans les années 90, par le Dr El Baz, (ORL-phoniatre) à la Fondation J. A. Rothschild à Zerrouti Souad, Orthophoniste titulaire, du premier magistère en acoustique clinique, alors en stage chez elle : « Vous faîtes déjà ces recherches en Algérie pour la voix pathologique ? Nous, nous ne les faisons que pour la voix normale ».
Sans complexes vis-à-vis des deux langues puisque je les ai apprises, toutes les deux, par des formations académiques et non par du « vulgaire baragouinage » ni par l’année de stage de langue, je signale qu’écrire en anglais, langue symétrique et régulière, est une chose et écrire en français en est une toute autre… Vu ses « accidents morphologiques » et ses idiomes, la langue française attire anglais, américains et algériens, surtout ceux qui ne la maîtrisent pas en raison de l’arabisation des SHS. Beaucoup d’arabisants envient morbidement d’ailleurs, à ce jour, les francophones ; la preuve, ils les combattent férocement, se vengeant contre eux dans leurs CS, ils envoient leurs enfants étudier en France et ils leur en « débrouillent » même la nationalité.
Mon hypothèse concernant la bizarre absence des revues scientifiques françaises, dans la liste des « famous reviews » établie par des instances douteuses et qui serait adoptée par notre tutelle, pour les biologistes et les mathématiciens mais pas pour nos dakatirs, pourrait être discutable, mais la voici : je n’exclue point un légitime complexe d’infériorité par rapport au pays de Pierre & Marie Curie, de Barnard et de Luc Montagnier. Sinon, pourquoi le soin médical en France est-il donc privilégié ? De quel pays sont donc tant prisés, voiture, cravate, aspirine, meubles et jolis costumes…?
Ceci dit, a été expliqué ès Qualité et d’un point de vue psycholinguistique, le fait que lorsqu’on ne possède pas les règles de l’écrit dans une langue, on ne les possédera pas dans une autre (en ligne, nos articles sur la pédagogie cognitive, à l’école). C’est donc une question de spécialiste et la brave introduction d’une nouvelle langue à l’école ne réglera pas le problème, elle va le compliquer si la norme appuyée sur la psychologie génétique, le cognitivisme en pédagogie et les cognisciences continue d’être occultée.
Il est donc magique de constater que certains arabisants, commettant d’énormes fautes en langue arabe et incapables de monter ne fut-ce qu’un demi-abstract en langue française, arrivent (car il en existerait dans notre Université), à publier un article en anglais !
Il est vrai que le traducteur existe aussi, ce qui règle la question formelle ; mais ce sur quoi, il est temps de s’arrêter sérieusement aujourd’hui, c’est la question du fond d’un article, dit différemment, celle de la nature et de la qualité de son Apport.

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